Édition originale : 1951, Harper & Brothers, New York
Première édition française : 1953, Denoël, Paris (traduction : Yves Malartic)

Mémoires d'un avaleur de sabres
Traduction de l’anglais (États-Unis) : Jeanne Toulouse et Nicolas Vidalenc
Conception de la couverture : Hugues Vollant
Illustrations de la couverture : Claire Dubois-Montreynaud
Passionné par la magie depuis son enfance, le jeune Dan Mannix rejoint une étonnante troupe de forains qui sillonne les états-Unis. Il rêve d’apprendre les techniques de ces artistes de l’étrange et de percer à jour les secrets de leur répertoire. En quelques mois, l’apprenti forain devient tour à tour cracheur de feu, avaleur de sabres, fakir, spécialiste de l’évasion et télépathe.
La vie sous les chapiteaux, la compagnie de maîtres de l’illusion sous toutes ses formes, l’épreuve de la scène et ses dangers font de cette expérience, plus qu’un apprentissage, une véritable initiation.
La fête foraine, et en particulier les sideshows (littéralement «le spectacle à côté», cirques de l’étrange dans lesquels se produisent plusieurs artistes aux numéros sensationnels et risqués ainsi que des monstres et des phénomènes), constitue un pan méconnu de la tradition de show-business des états-Unis.
Loin des théâtres de Broadway et des studios d’Hollywood, la fête foraine est un art populaire qui a besoin d’être au plus près du public, de ses désirs et ses peurs. Cet univers insaisissable, marginal et itinérant a fasciné des réalisateurs tels Tod Browning (Freaks) et David Lynch (Elephant Man), des chanteurs tel Tom Waits (Black Rider) ou, plus récemment, des scénaristes de séries télévisées comme pour La Caravane de l’étrange (Carnivale).
En 1953, le texte original n’avait pas été traduit dans son intégralité. Dans cette nouvelle édition, et dans le prolongement de leur travail sur Yegg de Jack Black, les traducteurs ont cherché à être plus fidèles au texte original, afin d’en restituer pleinement le découpage narratif, les effets de surprise et l’ironie du ton.
Cet ouvrage a été réalisé avec l'aide de la Région Occitanie et traduit avec l'aide du Centre national du livre.
Extrait
Je ne serais sans doute jamais devenu l’un des plus célèbres cracheurs de feu d’Amérique si le Grand Flamo ne s’était pas fait exploser ce soir-là, juste devant le chapiteau des Incroyables Attractions de Krinko & Co.