ISBN
978-2-916749-26-6
event Paru le 14 octobre 2011
menu_book 48 pages - 13,5 cm x 20,5 cm
local_offer 12,00 €

Édition originale : Un Ollo de vidro, Trama Editorial, Madrid, 1922 puis 2001 pour la traduction en castillan.

Collection
Sacrilège

Alfonso Daniel Castelao

Un œil de verre

Mémoires d’un squelette

Traduction du galicien : Vincent Ozanam

Véritable hymne à l’humour noir, ce récit, illustré des dessins de l’auteur, se prolonge par une lecture-conférence sur l’humour et la caricature donnée en 1920.

Derrière l’humour se cache toujours une grande douleur, c’est pourquoi il n’y a pas d’humoristes au paradis.

Avec cette citation de Mark Twain, Castelao débute ce récit dans lequel un squelette nous ouvre ses mémoires.

Il ajoute :

Un squelette se doit d'être humoriste, et un squelette galicien à bien plus forte raison. Un Galicien est toujours coquin ou humoriste, et la coquinerie est l’humour des incultes, tout comme l’humour est la coquinerie des gens cultivés.

Un oeil de verre est un récit d’humour macabre. Même s’il ne s’agit pas proprement d’un récit, mais plutôt d’une somme de très brèves histoires, dont l’unité est simplement le lieu et la trame.

Les Mémoires d’un squelette, contés par ce dernier à la première personne, sont complétés d’un prologue et d’un épilogue, dans lesquels l’auteur, médecin et ex-étudiant de Compostelle, c'est-à-dire Castelao lui-même, parle également à la première personne.

L’œuvre est parsemée d’allusions satiriques à la politique et sur la société, et dotée d’une fin clairement anti-cacique. Mais c’est aussi un essai théorico-pratique sur l’humour, en particulier replacé dans son contexte d’origine : une conférence sur l’humour et la caricature, reproduit également dans cette édition.

Des gravures de Castelao parsèment le récit.

Il s’agit de la première traduction en français de Castelao que nous avons choisi de confier à l’un des rares traducteurs littéraires du galicien.

Cet ouvrage a été réalisé avec l'aide de la Région Occitanie.

Extrait

Derrière l’humour se cache toujours une grande douleur, c’est pourquoi il n’y a pas d’humoristes au paradis.

Citation de Martine Laval, Le Matricule des Anges

En quelques pages qui filent comme des feux follets, Castelaos’amuse à nous raconter une histoire de cimetière, ces havres de paix. […] Convié à une danse macabre des plus farfelues, le lecteur suit d’un pas léger (un comble !) le narrateur, squelette de son état et un tantinet métaphysicien.

Revue de presse

Autoportrait de Castelao